1 janvier 2007
Sommeil paradoxal.
Ce soir, j'ai été trop loin. Les gens hurlent et débarquent brusquement dans mon sommeil. Muse dans les oreilles. Le sommeil paradoxal, c'est le moment des rêves.
Je reste immobile contre le sol trop froid en l'écoutant se vider progressivement. J'ai gaffé. Elle est belle quand elle pleure. Les ballons tombent et les messages défilent sur mon portable. Ça pue le bonheur. La voix de celle qui ne veut pas s'envoler fait couler machinalement mes larmes sur mon oreiller. Minuit. Je l'écoute hurler de joie sans rien dire. Je veux qu'elle parte. Mes yeux sont rouges et fatigués. Rouge, comme le sang. Ça devient ridicule. J'éteins les lumières et passe ma nuit à détester la solitude. L'année dernière on était sept. Excuse-moi.
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