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Parce que moi aussi j'ai mes rêves.

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Parce que moi aussi j'ai mes rêves.
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21 février 2008

Et puis.

Je suis ailleurs. Je ne sais pas pour combien de temps mais ... http://ribosome.canalblog.com

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28 février 2007

Plouf? Nan..

On ferme les yeux et on attend.
Sans prevenir, on s'effacera..

9 février 2007

T'as vu m'dame, c'est Angie.

Avant d'accueillir la démo, l'écran devient tout noir et le silence nous recouvre amoureusement pendant quelques secondes. Le vide avant le plaisir. On réagit mal.
Et la flamme continue de danser devant nos yeux fatigués. Incompréhension.
J'ai dansé avec l'homme qui a brisé la vie d'une fille de 14 ans. J'ai sourit et eu plaisir à danser avec cet homme que je ne connaissais pas. Je me souviens que j'avais même aimé ça ... Je ne pouvais pas savoir. Je ne comprenais pas pourquoi elle restait immobile au fond de sa chaise le jour des 18 ans de sa grande soeur et pourquoi elle avait pleuré en lisant une lettre bourrée de "je t'aime". Elle ne m'étais pas indifférente mais je ne pouvais pas comprendre. C'était la première fois que je m'étais les pieds dans cette famille et l'alcool m'envahissait trop vite. Et eux aussi. Je m'en veux.
J'aurais voulu lui dire, avant même que ses larmes se mettent à couler, que je comprenais ce qu'elle ressentait pour l'avoir [trop] vécu dans ma vie de petite fille; et quand quelque sorte, je savais au fond de moi qu'elle avait frappé à la bonne porte. Je serais là pour elle et elle serait là pour sa petite soeur de 14 ans. Seulement, 14 ans.

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28 janvier 2007

Je veux me noyer dans des mails.

Écrire la vérité et l'effacer rapidement avec l'embout blanc magique, pour me persuader que je ne peux pas être tombée si bas si vite. Que je dois être une fille qui écrit des fictions et non des articles autobiographiques. Que ma vie ne peut pas se résumer à ça. A ce rien qui prend trop de place et qui m'étouffe progressivement. Les pages se tournent et restent vierges. Elle ne pleurera plus à cause de mes mots maladroitement alignés sur des vieux cahiers scolaires. Mathématiques. Tu parles. Entre toutes ces formules je prenais le temps de caser mon silence. Ma promesse déjà fichue.
Je me cramponne à des souvenirs trop vite éteints et m'habille de vêtements qui ne m'appartient pas. Un petit bout d'eux contre ma peau trop frêle pour les sentir encore. Pas loin. Pour me dire que je ne suis pas seule et qu'il me suffit de tendre la main pour vivre des histoires semblables à celles qu'ils me racontent. Le CD tourne et libère les notes qu'on n'a pas assez partagé. J'ai été trop vite mais regarde, je ne t'ai pas menti. Elle commence à s'envoler.

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16 janvier 2007

Et puis basta.

Il s'est envolé sur un simple merci prématuré et un bisou délicatement posé sur ma joue. Je me tais. Je viens de me rendre compte que je suis à sa taille et que ma main tremble sur son épaule. Regarde, je suis devenue trop faible pour porter mon sac de mensonges sur mes deux épaules alors fais comme si tu ne voyais rien. Il a le don de détecter les gens tristes en enlevant prudemment la crasse qui s'incruste sur la pompe, comme un radar. Et moi je ne veux pas. Pas lui. Chut. J'embrasse le sol.
Décédé le ... à .... Finalement non. Il a fait marche arrière au milieu du long couloir blanc en laissant tomber toutes les mains qui lui étaient tendues. Prévention tertiaire. Des tonnes d'examens pour un bilan déjà envisagé. Il finira les genoux contre le béton, abattu par une maladie qui a déjà amorcé son processus de destruction. Je tombe.
Sur le tableau blanc, ils marquent "DCD" pour gagner du temps et de la place.
"Pas de remède miracle, je bouffe mes médicaments et puis basta" qu'il dit avec un sourire presque hypocrite. Elle aussi elle le trouve beau. Souvent il faut juste fermer les yeux et espérer être dans un rêve cauchemar. Ouais. Je crois que c'est une des rares personnes que je ne cesserai d'admirer. Et là, il me manque.

"L'avouer à mes parents, ce serait m'exposer à ce que le monde entier me chie au même moment sur la gueule, ce serait me faire chier sur la gueule par tous les minables de la terre, laisser ma gueule concasser par leur merde infecte. Mon souci principal, dans cette histoire, est de mourir à l'abri du regard de mes parents".

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12 janvier 2007

Impression de déjà vu.

Je ne suis pas tombée. Je me suis juste assise par terre pour anticiper la chute. Réflexe acquis. Je ne suis pas toute seule dans ce coin paumé mais je ne connais personne. Je ne veux pas. Une fois qu'ils seront ressourcés de cette couleur verte, ils se relèveront et traceront leur route en protestant qu'ils sont heureux. Mensonge.
Comme Elles Eux. On doit attendre en silence pour ne pas déranger ceux qui déshabillent leur coeur. Je nage dans l'incompréhension avec un voile sur les yeux. Question de pudeur. Faut toujours faire attention à la date de péremption.
Il a honte. Encore. Ce mot raisonne toujours trop fort. Je parcours mon répertoire à la recherche d'un prénom distributeur de sourires. En vain. J'ai la trouille du hors service alors je plonge j'me tais. Et lui il m'appelle pour me dire qu'il est complètement bourré et qu'il se sent juste heureux. C'est moche. T'as raison, baisse la tête.
Je suis une inculte des sentiments mais je suis polie. Rien à voir. Ça ne changera jamais. Et maintenant tout le monde se met à chialer. Même lui. Sa mise en scène vire au cauchemar et moi je me cache. Je sais où je dois poser mes doigts alors ne perds plus ton temps à me mentir. C'était juste un masque.

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2 janvier 2007

Des décibels dans le coeur.

Comme une évasion commune dans notre silence. C'est Elle. Et moi, un peu plus loin. 2h30. On dira aux gens que le mardi 2 janvier 2007 était une nuit magique. C'était notre nuit. Et pourtant. On s'en fout, ils n'auraient pas du dormir. Pine Forest Repose. On ferme les yeux pendant 5min49 pour se couper du monde et embrasser la solitude du bout des lèvres. Silence. Elle était belle. Et puis le titre, sur un CD encore vierge. On oubliera rien. Compte à rebours producteur de frissons. Et de rêves. Un peu.
3... 2... 1... 0. On aurait pu s'envoler si les souvenirs étaient moins lourds à porter.
La prochaine fois, on en laissera sur le côté et on brisera les chaînes qui nous retiennent à la réalité en battant des aîles. La prochaine nuit, on jouera dans la cours des gens heureux. Le temps d'une musique. Rien de plus. Why. La musique qui ferme la boucle de cette soirée magnifique. Un sourire. Et puis bonne nuit.

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1 janvier 2007

Sommeil paradoxal.

Ce soir, j'ai été trop loin. Les gens hurlent et débarquent brusquement dans mon sommeil. Muse dans les oreilles. Le sommeil paradoxal, c'est le moment des rêves.
Je reste immobile contre le sol trop froid en l'écoutant se vider progressivement. J'ai gaffé. Elle est belle quand elle pleure. Les ballons tombent et les messages défilent sur mon portable. Ça pue le bonheur. La voix de celle qui ne veut pas s'envoler fait couler machinalement mes larmes sur mon oreiller. Minuit. Je l'écoute hurler de joie sans rien dire. Je veux qu'elle parte. Mes yeux sont rouges et fatigués. Rouge, comme le sang. Ça devient ridicule. J'éteins les lumières et passe ma nuit à détester la solitude. L'année dernière on était sept. Excuse-moi.

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29 décembre 2006

Donne-moi un frisson.

La petite croix me ferait presque rire si elle n'était pas toujours virtuelle. J'aurais bien aimé cliquer dessus pour qu'elle s'envole et qu'elle arrête d'exposer sa joie devant moi. Jalousie. Je coupe le son pour imaginer une nouvelle vie et ne plus entendre les gens rirent mentir. Ça s'écoute le silence. Elle ne mérite même plus sa majuscule.
Mon portable est devenu un capteur de déprime et moi je cours naïvement après les numéros. Elle n'a pas changé. Elle me confie ses peurs en me rappelant que je ne fais plus partie de l'histoire. Mon personnage s'est sauvé volontairement du livre pour ne plus courir inutilement après le bonheur. Je le regarde disparaître dans le noir sans dire un mot. Elle ne m'aidera pas à sauter au dessus les pages. Je n'attends plus.
Elle me donne la nausée mais ses yeux m'empêchent de fuir. Elle est juste heureuse. Tant mieux. Tant pis. Et puis elle me laisse planter au dessus du vide avec tous les souvenirs que je cherchais à oublier. Elle s'efface en riant de s'être réconciliée avec sa vie d'avant. Je n'avais pas le bon rôle. Regarde, le dénouement pointe son nez.
Je vais imaginer les gens en train de danser en me disant que bientôt ça sera à mon tour de me sentir libre. Mais pas toute seule.

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25 décembre 2006

Après ils ont rigolé.

Voilà, c'est fini. Ce soir les gens doivent être heureux. Ils ne me font pas rire mais je ne gâcherais pas tout. Promesse douloureuse. Je me tais et j'ouvre la boîte à souvenirs. Flash. Ils sont beaux. On fera semblant d'enregistrer ces belles images l'année prochaine. On effacera rien et on dira aux autres qu'on aurait pu goûter au bonheur. Les lumières du sapin reflètent vulgairement contre la vitre en me piquant les yeux. Non, je ne suis pas triste tonton. J'aime les sourires qui pleurent.
Ils se scotchent sur ma bouche sans prévenir et ne se déforment pas. Mon portable sonne mal. Je ne voulais pas qu'elle pense à moi. Effacée. Elle boit. Rien à foutre. Illusion. La petite fille ne s'est pas encore envolée. Elle est toujours cachée derrière l'objectif. Pas très loin. Elle reste assise devant le sapin en essayant de comprendre les grands qui disent que la vie est belle. Connerie. Elle en crève. Et lui aussi.
Elle écoute aussi les gens rirent de l'autre côté du rideau. Regarde, ta fille est en train de pleurer papa. Le chiffre trois c'est de la merde. J'aime pas Noël. Il est trop maladroit pour se dessiner un sourire seul alors je l'aide en passant un coup de rouge aux lèvres grossier sur ses fines lèvres. Rouge comme le clown. Un sourire qui s'étale même sur ses dents. Et du noir sous les yeux. Contraste. Il est drôle comme ça. Avec un peu d'imagination, on oublie le maquillage et on se dit que c'est le plus beau des sourires.

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